Iront-ils gonfler les rangs des banques alimentaires ? Se rendront-ils dans leur CCAS – centre communal d'action sociale ? Demanderont-ils de l'aide à leur collectivité, dont les finances sont déjà exsangues ? L'État sera de nouveau absent. Je veux simplement savoir : que se passera-t-il pour ces personnes ? Lorsqu'elles seront expulsées de leur logement, devront-elles solliciter le FSL – fonds de solidarité pour le logement – ou pointer au 115 ? Que feront les services de l'État lorsque ces personnes se verront nier tous leurs droits : après le droit au travail, le droit au logement, le droit à se nourrir, le droit à se vêtir ? Que deviendront-ils ?