Je ne me résous pas – et je ne me résoudrai jamais – à ce que des hommes et des femmes soient condamnés au RSA pendant des années, voire des dizaines d'années. C'est pourquoi, comme M. Viry, nous plaidons pour des activités d'insertion, et une forme de contrepartie, mais aussi pour des adaptations tenant compte des difficultés de chacun – en matière de mobilité, de garde d'enfants, de handicap ou pour les aidants. Nous travaillons en ce sens. Nous acceptons également une forme de progressivité et je ne doute pas que l'examen des amendements nous permettra de converger vers un consensus, afin que notre politique d'insertion tienne enfin la promesse de 1988, que beaucoup ont oubliée.