Ce n'est pas la nôtre, les contreparties sont consubstantielles aux allocations dans notre pays : une allocation de retour à l'emploi signifie bien qu'il doit y avoir retour à l'emploi et, quand on parle de solidarité active, on sous-entend activité. Avec ce projet de loi, nous investissons en faveur de l'accompagnement et de l'insertion.
Quand le RMI a été créé en 1988, la loi disposait que 20 % des crédits affectés au RMI devaient être consacrés à l'insertion. En 1999, la proportion a été ramenée à près de 16 %, avant de disparaître en 2004. Résultat, seuls 8,5 % des crédits sont désormais consacrés à l'insertion. C'est ce qui explique la nécessité de réinvestir comme nous le faisons !