Madame Panot, la honte de la République sociale, c'est le chômage de masse et les trappes à précarité. Certains constats devraient d'ailleurs vous alarmer : comment expliquer, et accepter, que sept ans après une première inscription au RSA, 42 % des bénéficiaires y sont toujours inscrits ? C'est le signe d'un échec collectif, auquel nous devons réagir.
Vous vous émouvez de la création d'un contrat d'engagement réciproque. Mais, lors de la création du revenu minimum d'insertion (RMI) en 1988, il existait déjà et, lorsqu'on est demandeur d'emploi, le projet personnalisé d'accès à l'emploi se traduit aussi par un contrat d'engagement réciproque, et la nécessité de produire des actes positifs pour justifier un tel accompagnement !
Derrière vos exclamations et ces fausses déclarations, c'est un autre débat qui se dessine : vous contestez la nature de l'allocation de retour à l'emploi, et celle du RSA. Il s'agit pourtant de dispositifs visant à accompagner ce retour et l'insertion par l'emploi.