Nous allons essayer de poursuivre sur cette lancée même si je ne suis pas certain que nous parvenions à obtenir un doublé.
Par cet amendement, nous essayons de trouver un équilibre entre les différentes positions qui se sont exprimées ici lors du débat qui vient d'avoir lieu autour du privé et du public.
Nous sommes attachés au service public de l'emploi, cependant nous ne contestons pas l'utilité du privé pour certaines démarches, soit parce que son travail vient compléter celui de l'opérateur public, soit parce que c'est parfois nécessaire – ceux qui ont déposé des amendements à propos des PLIE ou des maisons de l'emploi en particulier le savent bien.
Monsieur le ministre, il y a quelques minutes, vous avez éclairé l'assemblée en indiquant que la part du privé dans le budget de l'opérateur s'élevait à 5,3 %. Cet amendement prévoit simplement de fixer par décret la part maximale du recours au privé par l'opérateur.
Le fait de savoir à combien s'élève cette part aujourd'hui nous offre une visibilité – sans nous influencer sur le chiffre à définir – et nous permettra de suivre son évolution. Car, au cours de nos discussions, certains ont exprimé leur crainte d'un recours plus systématique au privé en raison de l'augmentation des missions confiées au service public de l'emploi – et donc des attentes plus fortes à son égard.
Cet amendement va dans le sens de la transparence et offre un point d'équilibre entre les demandes exprimées par les uns et par les autres, qui nous permettent de prendre une décision éclairée.
Nous attendons le doublé !