Nous avons vu combien les conditions de travail des personnes employées par ces organismes sont mauvaises et comment des objectifs chiffrés leur étaient fixés dans l'unique but d'assurer non pas un excellent service public, mais une excellente rentabilité. C'est cette logique de profitabilité qu'il nous faut exclure pour en préserver les demandeurs d'emploi. Or qui, mieux que des personnes employées par un service public ou par une institution n'ayant pas vocation à faire des profits, peut assurer une mission de service public ?
Ce devrait être le b.a.-ba des enseignements tirés des plus récents scandales, survenus notamment dans le secteur de la petite enfance, chers collègues ! Arrêtons de recourir à ces modèles : on croit toujours que ce sera formidable et, finalement, c'est la catastrophe. De telles pratiques mènent d'ailleurs aussi, bien évidemment, à l'avènement d'un service public qui ne remplit pas ses objectifs et qui crée des conditions de travail désastreuses pour les personnes qui y œuvrent au quotidien. Alors tirons enfin les leçons des scandales récents !