J'interviens pour soutenir cet amendement proposant de reconnaître de manière plus explicite les plans locaux pour l'insertion et l'emploi, car ces organismes incarnent l'opposé de l'esprit du texte.
Là où vous souhaitez établir des heures d'activité obligatoire – on ne sait toujours pas combien, d'ailleurs, on sait que c'est au moins quinze heures, peut-être vingt, peut-être trente-cinq, voire plus car, puisque ce n'est pas du travail, il n'y a pas de raison que vous vous arrêtiez à trente-cinq ! –, les PLIE adoptent la logique inverse en inscrivant les personnes dans un parcours de santé, de formation, d'élévation des qualifications et de résolution des problèmes de logement et de transport. Bref, ils aident l'individu, avec l'aide d'un référent unique, à surmonter les obstacles qui le privent de réussir son parcours. À l'inverse, votre nouveau réseau des acteurs de l'insertion et de l'emploi, le Raie, regroupera on ne sait combien d'organismes qui se renverront les gens les uns aux autres, pour une prise en charge effectuée par deux, trois, quatre ou même cinq référents. Les PLIE font exactement le contraire de ce que vous proposez ; c'est pour cela que nous voulons faciliter leur activité.
Enfin, je réponds à notre collègue Cormier-Bouligeon, qui aurait bien aimé être notre modèle pour l'écriture de l'amendement, que nous avons déposé l'amendement en question le 14 septembre. Il n'y a donc pas de copier-coller.