Lorsque l'on parle des agences de travail temporaire, il faut éviter les caricatures. Il ne faut pas les envisager telles qu'elles existaient au milieu des années 1990. Ces mêmes agences ont créé des centres de formation ; elles développent le CDI intérimaire et des formes d'emploi qui participent à l'économie. Actuellement, 800 000 Français travaillent grâce aux agences d'intérim.
M. le rapporteur l'a dit, nous considérons que c'est une bonne chose de faire bénéficier le public concerné des services d'une agence de travail intérimaire pour accéder à l'emploi. Toutefois, monsieur Nury, je ne soutiens pas l'amendement que vous avez défendu pour la raison suivante : si nous mentionnions les agences d'intérim à cet endroit du texte, nous les intégrerions parmi les opérateurs qui peuvent exercer une forme de contrôle des droits et des devoirs des allocataires du RSA, dans la logique du contrat d'engagement réciproque. Je ne pense pas que tel soit votre objectif, votre intention étant plutôt de favoriser la logique d'insertion. Ce serait donner à ces agences des prérogatives qu'elles ne demandent pas. D'où la demande de retirer l'amendement ou, à défaut, l'avis défavorable.