Dans le seul projet de loi de finances pour 2023, la subvention de l'État passe de 1,18 milliard d'euros à 1,25 milliard d'euros par an : nous confortons Pôle emploi – son directeur général peut en témoigner – en lui accordant davantage de moyens. Des crédits budgétaires ont permis de renforcer les effectifs de Pôle emploi pour faire face à la crise ; or ils sont maintenus puisque ces effectifs demeurent au même niveau, comme vous pouvez le constater dans le document pour 2023.
Par ailleurs, madame Le Pen, en matière de prise en charge de l'activité partielle, il faut être précis ou du moins lire les différents documents. Vous avez indiqué que nous avons décidé de faire payer l'activité partielle par l'Unedic : cette assertion comporte deux erreurs, témoignant d'une forme d'incompétence en matière de financement social.