Je soutiens l'amendement du collègue Delaporte.
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. Quand bien même cette possibilité serait déjà offerte, inscrivons-la dans le texte de loi, car le présent texte fait l'objet d'une certaine suspicion – et, pour notre part, d'une opposition.
Il a été indiqué que nombre de personnes qui touchent le RSA ne sont pas au courant de leurs droits et que, lorsqu'elles se trouvent dans une situation difficile, ne pouvant accéder à ce dont nous sommes en train de parler, pour des raisons dont elles ne sont pas responsables, bien souvent elles ne saisissent pas les instances qui leur permettraient d'obtenir un dédommagement. Envoyons donc un signal clair. Puisque vous êtes d'accord avec l'esprit de l'amendement, faites-le, monsieur le rapporteur, au lieu de le balayer d'un revers de la main, ce qui conduira à laisser les choses en l'état, c'est-à-dire à ce que beaucoup d'ayants droit ne bénéficient pas de leurs droits faute d'en avoir connaissance.