Je souhaite répondre à quelques interrogations. S'agissant du non-recours aux droits, l'objectif est d'aller au bout d'un chantier absolument déterminant, dont vous savez qu'il changera profondément nos politiques publiques si nous parvenons à l'appliquer – et nous devons y arriver –, je veux parler de la solidarité à la source. Il ne s'agit pas seulement du préremplissage des déclarations – ce qui serait déjà une avancée par rapport à la situation décrite par le député Delaporte –, mais il s'agit d'assurer un accompagnement plus digne des personnes, notamment celles qui sont les plus éloignées de l'emploi. C'est tout l'enjeu de ce dispositif et des arbitrages qui sont en cours de manière à en définir le périmètre et à le rendre effectif avant la fin du quinquennat. La meilleure réponse à la lutte contre le non-recours, c'est la solidarité à la source et l'expérimentation en cours dans trente-neuf territoires zéro non-recours. Je me tiens à la disposition de chacun, si vous souhaitez qu'on aille plus loin dans cette démarche.