C'est une joie de nous retrouver dans l'hémicycle après la suspension estivale ; c'est une fierté pour la commission des affaires sociales d'examiner, grâce au rapport de Paul Christophe et de Christine Le Nabour, un projet de loi d'une telle importance.
La commission des affaires sociales a adopté ce projet de loi la semaine dernière, après avoir débattu pendant trois jours et examiné 1 133 amendements. Au cours des trente heures de débat, chacun a pu s'exprimer et 216 amendements ont été adoptés.
J'ai souhaité que la commission achève ses travaux dans la nuit du mercredi au jeudi afin de garantir, comme l'exige la Constitution, que nous puissions débattre aujourd'hui sur la base du texte que la commission des affaires sociales avait la responsabilité d'adopter. Cette responsabilité a été assumée ; en tant que nouvelle présidente de la commission des affaires sociales, et dans la lignée de mes prédécesseurs jusqu'à Mme Fadila Khattabi, à laquelle j'adresse mes pensées amicales, je l'affirme : il n'aurait pas pu en être autrement.