Nous ne pouvons pas non plus faire abstraction du contexte décrit dans le rapport de l'Igas, l'Inspection générale des affaires sociales, diligenté par le ministère à la suite du drame absolu du décès d'une petite fille dans une structure privée le 22 juin 2022. Après le rapport de l'Igas, deux livres, Babyzness et Le prix du berceau, traitant du même thème, sont récemment parus. Aussi tiens-je à répéter que, sur ces 200 millions, pas un seul euro ne sera accordé à un groupe privé avant que les conventions collectives ne soient révisées pour garantir une meilleure organisation du temps professionnel, la revalorisation des salaires, la mobilité professionnelle ou encore la reprise d'ancienneté lors du passage d'une structure à une autre. Tel est le rôle de l'État : en fléchant l'argent public et en s'assurant de sa bonne utilisation, il garantira que les subventions soutiendront efficacement l'ensemble des politiques publiques menées en faveur de la petite enfance.