C'est surprenant. Je suis venu ici de bon gré pour essayer de vous donner des clefs de compréhension à mon modeste niveau. Je ne suis pas une encyclopédie des black blocs. Je ne connais pas tout le monde. Je ne comprends pas tout. Si vous voulez faire une critique de mon livre pour le juger bien ou mal écrit, allons-y !
Le mot « flic », franchement ! Le livre est écrit de manière un peu familière, comme par des jeunes. Quand je participe à des débats avec Linda Kebbab, policière, que je connais, nous disons « flic » ! Un flic appelle un flic un flic ! Les syndicats de policiers disent « flic » ! On peut, si vous voulez, passer trois heures à faire le procès stalinien de mon livre et me dire que je suis peut-être complice. (Mme Diaz interrompt l'orateur.) Non, je ne suis pas complice. J'ai du mal à comprendre que l'on puisse même poser cette question bizarre, qui n'est pas la plus intéressante. Je ne vous permets pas de dire ça parce que, moi, je ne vous accuse pas d'être complice de quoi que ce soit. (Mme Diaz interrompt à nouveau l'orateur.) Vous avez le droit de pas aimer mon livre. J'ai le droit de ne pas aimer cette question. Je vous ai répondu : non, non et non, je ne suis pas complice.