Je répète à nos collègues qui s'interrogeaient sur la confusion des genres et qui remettaient en cause l'intérêt de cette audition que c'est précisément parce que vous avez choisi l'action non violente que nous souhaitions avoir votre point de vue sur une méthode qui n'est pas la vôtre. De la même façon, nous allons interroger des personnes qui ne sont pas violentes, mais qui ont un jugement, une interprétation, une vision et une définition de ce qu'est la violence en société, notamment la violence politique.
À la différence du Conseil d'État, nous n'avons pas accès au dossier de dissolution des Soulèvements de la Terre. Lorsque des actions violentes sont commises contre des personnes par des activistes ou des militants, et je serai très prudent quant à la façon de les qualifier, vous en sentez-vous solidaires ou considérez-vous ces actions inacceptables par principe ? M. Caltagirone a dit éprouver de la solidarité envers ceux qui mènent des combats communs dans le domaine environnemental. Mais j'imagine que cette solidarité s'arrête à la violence, y compris lorsqu'elle est commise au nom de cette cause.