Le pouvoir en place a choisi la voie de la répression. Cela témoigne d'une incompréhension profonde de la détresse ressentie face au réchauffement climatique, qui interdit de se projeter dans l'avenir. Et les choses ne font qu'empirer. Je ne sais combien de morts nous allons compter cet été, rien qu'en France. Il existe une autre issue, que toutes les personnes au pouvoir doivent considérer : l'action politique. Le meilleur moyen de pacifier l'action militante est de donner des victoires politiques aux méthodes non violentes. Si l'on ajoute la résistance civile non violente à la liste de la honte que j'ai dressée au début de mon propos liminaire, que restera-t-il à ceux qui, de toute façon, puisqu'il s'agit de vie ou de mort, devront agir ? Je vous invite à vous intéresser aux gens beaucoup plus en détresse que nous, dans les pays du Sud. Croyez bien que leur choix n'est jamais l'inaction !