La relance du wagon isolé est indispensable mais elle n'est malheureusement pas la recette miracle pour relancer le fret. Les plateformes multimodales qui connaissent des problèmes de financement et de dimensionnement. Il faut donner la priorité aux solutions qui permettent de réduire le coût environnemental. Je partage l'idée d'une rentabilité sociale et environnementale. Il faut absolument prendre en considération les externalités positives, sinon autant renoncer à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.
Je suis favorable à la nationalisation, pas à l'étatisation. Il n'est pas question d'administrer les sociétés d'autoroutes à la manière du Soviet suprême. Je suis contre toutes les dictatures, sans exception.
Toutes les lignes sans exception – petites, secondaires, grande vitesse, etc. – doivent être maintenues et il ne faut pas exclure d'en ouvrir d'autres si besoin. Reste le problème des sillons. À l'instar du transport de voyageurs, le fret doit être considéré comme un véritable service public, sinon les trains de marchandises seront toujours secondaires dans les sillons.