Le plus important serait de faire de la prévention à l'Insep. Il faudrait vraiment qu'il y en ait beaucoup, et de manière régulière, afin que tout le monde soit contraint d'entendre parler de ces questions.
Il faudrait peut-être aussi qu'il y ait une cellule ou un endroit à l'Insep où on pourrait se réfugier en cas de problème, un peu comme les safe zones dans certains festivals. On s'y rendrait en cas de problème, pour pouvoir en parler tout de suite. Quand des choses se passent, en général on les garde pour soi, parce qu'on ne sait pas à qui en parler, ni où aller. S'il y avait un endroit vraiment visible, pas loin des zones d'entraînement ou du self, cela pourrait être bien. Ce serait aussi une manière de montrer aux agresseurs qu'une action est menée dans le cadre de l'Insep. Ils auraient peut-être davantage peur et cela pourrait les conduire à y réfléchir à deux fois avant d'agir.
Il y a beaucoup à faire, mais le plus important est sans doute de parler partout de ces questions, pour qu'elles ne restent pas taboues.