Mes parents ont été très impliqués, tout au début, dans ma pratique sportive, mais ils n'ont jamais bénéficié d'une prévention sur ces questions, de la part de la fédération, des clubs ou des entraîneurs. Plus mon niveau sportif augmentait, moins ils étaient impliqués, mais ils avaient toujours une relation particulière avec mes entraîneurs.
Quand j'ai commencé à aller mal, ma mère l'a vu, mais elle n'arrivait pas à identifier mon mal-être et à faire qu'il s'arrête. Elle en a beaucoup parlé à mon ancien entraîneur, mais il lui a fait comprendre que tout allait bien. Il ne pouvait pas le savoir, et il n'a pas vraiment pris en compte les avertissements : il me disait souvent que si ma mère était inquiète, c'était normal puisque c'était ma mère. Elle avait raison en fait, mais personne ne l'a jamais vraiment écoutée.