En ce jour de commémoration du 21 septembre 1792, vous écrasez le Parlement. Ce que vous faites est contraire au principe républicain d'un débat libre et éclairé. Si nombre de mes collègues de la NUPES ont quitté la salle, c'est parce qu'ils sont choqués. Un Parlement qui fonctionne sans opposition n'est pas digne : c'est un monopole, une censure, un manque de respect.
Mon amendement d'appel vise à plafonner la contribution de l'Unedic à Pôle emploi à 10,5 % de ses ressources afin de vous empêcher de ponctionner l'Unedic pour payer la réforme du RSA. Les cotisations pour l'assurance chômage ne doivent pas servir à cela. Vous avez affaibli le système paritaire et vous continuez dans cette voie.
Un sujet de cette importance, nous devrions pouvoir en débattre dans des conditions dignes. Pour mes prochains amendements, je me servirai de mon temps de parole pour vous lire du Victor Hugo – un grand républicain.