On commence à prendre conscience qu'il ne peut y avoir de droit pérenne sans que des devoirs y soient associés. Cet amendement vise donc à ce que le bénéfice des aides sociales ou des indemnisations soit subordonné au fait que le bénéficiaire « justifie de quinze heures de formation hebdomadaire visant une insertion professionnelle rapide [...] ou de quinze heures d'activité hebdomadaire au service de la collectivité ». Je ne me satisfais pas que l'on puisse refuser de contribuer à la création de richesses et à la marche en avant de notre pays. En tout cas, on ne peut pas demander à d'autres concitoyens qui travaillent de l'assumer.
Nous avons observé une évolution en ce sens et certains départements ont travaillé sur cette question. L'inactivité est une prison destructrice : plus longtemps on y reste, moins on a de chances d'en sortir. Il est donc très important que les personnes en inactivité n'y restent pas et que, même dans la période où elles sont au RSA, elles participent à une action de formation ou d'intérêt général pour remercier la collectivité qui pourvoit à leurs besoins.