L'amendement a pour objet d'alerter sur le flou des activités imposées aux allocataires du RSA.
On peut tout imaginer : Martine, maman solo de deux enfants, obligée de se réveiller aux aurores pour aller trier des dons aux Restos du cœur qu'elle est contrainte de fréquenter le week-end. Cet exemple vous paraît ubuesque, c'est pourtant ce qui se passe dans la Creuse, dans l'un des dix-huit territoires choisis pour l'expérimentation de France Travail. Parmi plus de quatre-vingts bénéficiaires du RSA, une seule s'est vue proposer une activité – des actions de solidarité à la Banque alimentaire.
Pour limiter les dérives possibles, il est proposé d'exclure toute activité qui pourrait être accomplie à titre lucratif, telle que les stages en entreprise.