Dès lors que le Gouvernement entend donner des activités à l'ensemble des demandeurs d'emploi, des bénéficiaires du RSA, etc., nous souhaitons garantir que les 15 heures d'activité imposées aux demandeurs d'emploi ne seront pas du travail gratuit et qu'elles seront rémunérées sur la base du Smic, sans remettre en question le bénéfice du RSA.
Comme le souligne Guillaume Allègre, de l'Observatoire français des conjonctures économiques, « on ne peut demander une juste contribution à ceux qui sont empêchés de contribuer pour des questions de santé, de mobilité, de manque de formation ou manque d'emploi leur correspondant ». En conditionnant le versement d'une allocation sociale à la réalisation d'activités peu ou pas rémunérées, le Gouvernement attaque la justice sociale et le salariat dans une logique néolibérale.
Contrairement à ce texte, nous souhaitons améliorer la qualité de vie des demandeurs d'emplois afin qu'ils ne tombent pas davantage dans la précarité.