Monsieur Viry, il s'agissait en effet d'une promesse présidentielle, mais un principe de réalité s'est imposé depuis lors, au vu des difficultés mises en lumière par l'expérimentation du CEJ. Vous avez par ailleurs souligné l'importance de l'activité et, de fait, comme je l'ai déjà dit, 89 % des jeunes plébiscitent cette mise en activité et 132 000 sur les 330 000 en contrat d'engagement jeune, soit 40 %, parviennent à accomplir leurs 15 heures d'activité, ce qui montre que ce n'est pas complètement impossible.
Il nous faut lever les freins à cette mise en activité, ce qui suppose d'embarquer tout l'écosystème des territoires, y compris les collectivités locales, pour être innovants. Je regrette qu'il n'y ait pas eu beaucoup d'innovation dans la Creuse, et il y a certainement des raisons à cela, mais de nombreux territoires innovent aujourd'hui en matière de mobilité, d'accompagnement et de repérage. Ce n'est donc pas impossible, mais il faut faire attention.