L'intervention de M. Viry est en effet très intéressante, car elle remet un peu d'ordre dans le débat. Pour lui, en effet, c'est parce qu'il y a de l'activité dans le revenu de solidarité active qu'il y a de la solidarité. Pour nous, à l'inverse, c'est parce qu'il y a de la solidarité qu'il peut y avoir de l'activité. C'est ce qui permet un débat intéressant pour savoir lequel des deux termes est tributaire de l'autre. Pour nous, c'est parce qu'il y a un apport de solidarité qu'on peut acheter un ticket de bus pour se rendre à un rendez-vous et aller chercher un emploi. C'est parce qu'on reçoit 600 euros qu'on peut aller faire une activité avec son gamin, qu'on est actif. Quant au fait qu'il s'agissait d'un élément du programme électoral de M. Macron, cet argument me parle assez peu – il est vrai que je ne suis pas macroniste.