M. Saint-Huile est, en effet, de moins en moins seul. La comparaison avec le contrat d'engagement jeune est instructive et utile, car ce contrat comporte lui aussi une obligation d'activité de 15 à 20 heures. On constate cependant un énorme taux d'échec, plus d'un tiers des bénéficiaires du contrat d'engagement jeune n'atteignant pas le minimum de 15 heures. L'incapacité à imposer l'activité obligatoire dans le cadre d'un contrat qui bénéficie de l'expérience que lui confère son antériorité est déjà un échec pour une politique censée rejoindre celle que vous proposez. L'échec est d'autant plus prévisible ici que le CEJ mobilise un conseiller pour trente usagers : comment la formule fonctionnerait-elle mieux avec un conseiller pour deux cents usagers ou plus ? Avant même d'entrer dans le débat philosophique opposant les pour et les contre, le système n'est pas opérationnel.