Vous ne lisez pas que cela, chère collègue, mais la dimension punitive est bien présente – un article y est consacré, vous ne pouvez pas le nier.
Pour M. Di Filippo, il n'y a aucune dignité dans les aides. C'est sans doute ce qui distingue l'État républicain de la charité. La seconde est la reconnaissance d'une forme d'indignité qui justifie de donner aux pauvres un peu d'argent. Le premier a mis en place un système d'aides pour redonner de la dignité aux individus et permettre leur émancipation. Si le cerveau est occupé à chercher comment survivre, il n'a pas de temps disponible pour la réinsertion. L'objectif doit évidemment être le travail lorsqu'on peut en trouver un. Il est très caricatural d'assimiler ceux qui s'opposent à la sanction à ceux qui refusent l'idée de travailler. Il est important de reconnaître la liberté contractuelle.