Je confirme que donner le même nom au tout et à la partie, à l'opérateur et au réseau, ne peut que créer des confusions. Les gens vont recevoir des courriers émanant de France Travail : comment sauront-ils qui les leur adresse ? J'imagine aussi les réunions qui auront lieu entre différents acteurs de France Travail : dans les comptes rendus, on lira que France Travail a fait telle proposition, mais que France Travail a exprimé son désaccord... Tout cela n'a aucun sens !
Par ailleurs, je trouve étrange que vous utilisiez le terme « marque » à propos de France Travail : on parle de marques lorsqu'il y a un marché et de la concurrence, ce qui n'est pas le cas ici. Et s'il n'y a pas de concurrence, pas d'alternative, alors on est en situation de monopole.
Bref, je ne crois pas tellement à ce changement de nom, qui va coûter très cher pour rien. Vous dites, dans votre exposé sommaire, qu'il s'agit de « mobiliser les équipes de l'opérateur autour d'un nouveau projet ». Je sais que changer de nom pour créer un nouveau projet, c'est la stratégie de feu En Marche, mais je ne suis pas sûr que les conseillères et les conseillers du service public de l'emploi aient besoin d'une telle dynamique. Il y aurait bien d'autres projets beaucoup plus intéressants à leur proposer.