Je vous remercie pour votre présence. Je salue votre regard incontestablement impartial, qui illustre votre professionnalisme. J'ai été sensible à votre humilité. Mais ce que vous subissez est grave. J'ai également apprécié le courage qui consiste à dire que, malgré les violences, vous continuerez à couvrir les manifestations.
Vous avez également dit que les journalistes de terrain sont des volontaires. Compte tenu des violences, des pressions et des risques qui s'accumulent lors d'un déplacement, avez-vous constaté une baisse de motivation de la part de vos équipes ? Le droit à l'information et la liberté de la presse peuvent-ils être remis en question par le contexte que nous étudions actuellement ?