Notre premier métier consiste à être des vecteurs d'informations et de faire part à nos concitoyens des messages des manifestants. Votre commission d'enquête nous permet aujourd'hui de parler de noter métier et des difficultés que nous éprouvons à l'exercer sur le terrain. Mais nous ne les mettons pas en avant parce que, coûte que coûte, nos rédactions couvrent les manifestations. Les black blocs et les radicaux ne nous empêcheront pas d'exercer notre métier. Nous ne sommes pas là pour nous plaindre des difficultés que nous pouvons rencontrer, mais simplement pour informer.
Les images qui sont diffusées viennent en complément d'un décryptage en plateau. Elles sont sélectionnées par un chef d'édition ou un directeur de rédaction. C'est une différence majeure avec l'activité des street journalistes.