Nos agents de sécurité regardent effectivement l'évolution de la situation autour de nous. Ils nous permettent de nous concentrer sur notre travail. Sous l'empire de la précédente doctrine du maintien de l'ordre, pendant la crise des Gilets jaunes, nos équipes ont été prises dans les jets de gaz lacrymogènes et quelques coups de matraque ont pu être donnés. Pour ma part, je n'ai jamais été blessée au cours d'une manifestation que j'ai couverte. À une occasion, une équipe de notre rédaction n'a pas pu sortir de la nasse malgré la présentation de sa carte de presse, mais elle n'a pas été victime de violences pour autant.