Nous ne nions pas les chiffres fournis. Simplement, nous vous transmettons nos témoignages basés sur les faits dont nous avons connaissance. J'ai le souvenir d'une charge, avant la mise en place du nouveau schéma national du maintien de l'ordre, où nos journalistes ont reçu des coups de matraque parce que les forces de l'ordre fonçaient dans le tas. En revanche, je ne peux pas vous dire, parce que ce n'est pas vrai, que 63 % des journalistes de ma rédaction ont été victimes de violence de la part des forces de l'ordre lors des manifestations qu'ils couvraient.
La protection que nous offrons aux journalistes est peut-être une réponse que nous sommes parvenus à trouver. Je ne suis pas certaine que les street journalistes soient dotés des mêmes équipements et qu'ils soient accompagnés d'agents de sécurité qui peuvent leur prodiguer des conseils de prudence, voire des consignes de prudence.