Lorsque j'ai évoqué le nouveau schéma national du maintien de l'ordre, je ne parlais pas de places spécifiques pour les journalistes. Désormais, ils ne sont pas obligés d'être identifiés sur le terrain par un brassard, ce qui leur permet un meilleur anonymat dans la foule. Par ailleurs, ils peuvent porter du matériel de protection sans que la police n'y trouve à redire. Ils ne sont pas obligés d'obéir aux forces de l'ordre lorsqu'elles souhaitent disperser une manifestation et ils peuvent rester sur les lieux jusqu'à la fin pour documenter ce qui se passe. Ces évolutions nous semblent importantes car elles lèvent officiellement des ambiguïtés qui demeuraient sur les conditions de notre travail. Désormais, la situation est claire.