Les débats attestent d'une forme de paradoxe. Historiquement, la désobéissance civile a longtemps été attachée à des méthodes non violentes. Désormais, ce distinguo n'opère plus : certains vont jusqu'à légitimer des actions violentes en faisant référence à un corpus idéologique jusqu'à présent opposé à cette violence.
Par voie de conséquence, il existe une forme d'évolution dans ce qui est considéré impératif. À une époque, il s'agissait de se battre pour des droits fondamentaux. Aujourd'hui, on constate un glissement : certains considèrent les causes environnementales de même nature que celles établies autour des droits de l'homme.