Vous avez introduit votre propos sur le caractère probablement déceptif de vos déclarations. Je ne m'attendais pas à des révélations mais j'ai tout de même été déçu. Votre propos illustre une faiblesse de notre justice : faiblesse matérielle et faiblesse vis-à-vis des faits survenus lors des manifestations. Nous constatons une totale déconnexion entre ce qu'ont vu et subi des millions de Français avec des commerces pillés, des forces de l'ordre agressées de la manière la plus sauvage, et votre propos qui est dans l'atténuation, voire la passivité. Il est vrai que, par manque de preuves, il y a eu très peu d'interpellations. Nous avons assisté à des événements sans précédent en termes de gravité et d'atteinte aux institutions de la République. Tous les Français ont pu le voir.
Vous n'avez pas pu détailler les profils des responsables de ces violences. À aucun moment, vous n'avez donné d'orientation politique aux individus violents qui ont pourri ces dernières manifestations. Des millions de Français ont vu des slogans, des bannières et certains éléments étaient clairement orientés à l'extrême gauche. Pourquoi ne le dites-vous pas ?
Combien sont des récidivistes ? Combien ont déjà été identifiés par les services de police ou par la justice comme des habitués des manifestations violentes ? Nous savons que ces manifestations ont été pourries par des professionnels de la violence, organisés et méthodiques, avec des tactiques éprouvées. Je m'interroge sur ce refus de voir ou de cibler une certaine forme d'évidence de ces éléments organisés, bien connus, qui ont une intention politique de nuire et des modes d'action politisés.