Oui. Nous travaillons avec d'autres associations, comme Contre les violences sur les mineurs (CVM), France Victimes, L'enfant bleu. Nous travaillons avec les associations qui ont la même approche que nous. Par exemple, nous avons choisi d'être favorables aux délais de prescription. Nous parlons de toutes les victimes sans distinction de genre ou d'âge. Depuis deux ans, je confirme l'existence d'avancées colossales en matière de protection de l'enfance et de la Justice, qui agit avec ses moyens.
J'ai l'honneur d'intervenir à Paris lors de la formation continue des magistrats de l'École nationale de magistrature. Dans mon parcours de victime, j'ai eu la chance de n'avoir eu affaire qu'à des personnes compétentes, voire très compétentes. Toutes les victimes devraient bénéficier du même accueil dans les services administratifs et judiciaires. Pour moi, ce qui m'est arrivé est devenu anecdotique. C'est sans doute pour cela que j'ai pu élargir mon champ de vision et dépasser ma colère.