Il est nécessaire de s'adresser aux jeunes, aux adultes, mais aussi de travailler sur le taux de récidive, qui est très élevé (30 à 40 %) chez les auteurs. Il faut donc aller au bout des enquêtes administratives et judiciaires, pour lever l'omerta. Il faut également renforcer l'interdiction d'exercer auprès des mineurs lorsque les auteurs sont condamnés, au sein de leur propre fédération, mais aussi au sein de fédérations voisines ou toute structure en lien avec la jeunesse, comme l'animation. Le code du sport pourrait ainsi peut-être s'inspirer de celui de l'action sociale et des familles, dont les dispositifs sont parfois plus protecteurs et culturellement bien suivis. Le tissu associatif doit également être soutenu sur l'ensemble du territoire, tant il est nécessaire pour protéger et accompagner les victimes de ces situations.