Tout d'abord, j'aimerais exprimer mon soutien total et entier à Marc Ferracci, qui a toute ma confiance.
Je tiens à remercier les rapporteurs pour le travail mené, soulignant la conception consumériste et marchande de la santé de ce type de démarches et les dérives qu'elles peuvent entraîner. C'est pourquoi je me félicite du flop commercial que vous avez évoqué.
Ma question porte sur votre deuxième proposition, qui a aussi été commentée par d'autres avant moi, qui consisterait à évaluer la possibilité de mettre en place une PMI numérique pour répondre aux questions des parents au cours des mille premiers jours de la vie de leur enfant. C'est à la fois une opportunité tant les services de prévention et les dispositifs d'accompagnement à la parentalité sont actuellement en difficulté, et aussi un risque, dans un contexte de faibles ressources humaines. N'y a-t-il pas aussi un risque de création d'un système à deux vitesses, alors que le nombre de professionnels ne permet pas d'assurer des visites pourtant obligatoires, et qui ont vocation à s'adresser aussi aux familles les plus isolées et les plus éloignées de notre système de santé ?