Cher Marc Ferracci, ce que vous venez de faire est à la hauteur de ce que l'on peut attendre d'un député. Lorsque j'ai saisi le déontologue de l'Assemblée nationale sur le sujet, il m'a semblé important de dire qu'il s'agissait ici de ce que l'on appelle, au sens du Règlement, un potentiel conflit d'intérêts, au sens de la théorie des apparences. À aucun moment il n'a été question de remettre en cause votre probité, votre intégrité ou vos compétences. Simplement, lorsqu'un intérêt privé peut paraître entrer en considération dans la préparation de textes de loi portant sur la régulation du marché du travail, il nous semblait important que l'institution que nous incarnons se protège d'elle-même comme le veulent par ailleurs les règles relatives aux conflits d'intérêts. Ce que vous avez annoncé aujourd'hui est un pas important vis-à-vis de l'exigence de nos concitoyens : celle d'une institution irréprochable, non pas que nous soyons tous parfaits ni au sens où quelque chose puisse vous être reproché, mais dans le sens où nous devons prévenir l'accusation. En l'occurrence, une accusation avait été lancée par des médias mais ce n'était pas le sujet. Comme je l'ai expliqué, il existait un potentiel risque de conflit d'intérêts, mais pas au sens d'une prise illégale d'intérêts – de cela, il n'a jamais été question. Je vous remercie pour votre geste qui vous honore et pour vos propos.