J'ai été visé ces derniers jours par une campagne de diffamation sur la base d'allégations selon lesquelles je tirerais un bénéfice personnel de la réforme de France Travail. Cette campagne a été relayée par des parlementaires, dont certains membres de cette commission. De mon côté, comme je l'ai fait lorsque j'ai été nommé rapporteur d'un texte, j'ai saisi le déontologue de l'Assemblée nationale immédiatement après ma nomination. L'avis qu'il m'a transmis hier ne m'empêche pas d'être rapporteur sur les parties du texte sur lesquelles j'avais prévu de l'être, en coordination avec mon collègue Paul Christophe. Mais compte tenu des actions en justice que j'ai d'ores et déjà lancées et que je pourrais continuer de lancer, je souhaite pouvoir défendre ma probité et mon honneur sereinement et sans prises de position pour perturber l'examen du texte. C'est pour cette raison que j'ai décidé de renoncer à mes fonctions de rapporteur. Je me suis engagé en politique parce que je privilégierai toujours l'intérêt général à mes intérêts personnels. J'ai œuvré durant toute ma vie professionnelle pour faire progresser le travail et l'emploi et je mets aujourd'hui ce principe en application.