Nous avons, lors de notre audition des ministres de l'économie et de la transition énergétique la semaine dernière, beaucoup parlé des limites de la capacité d'investissement du groupe EDF, ainsi que de la principale raison de ces limites, c'est-à-dire l'endettement de 65 milliards d'euros de votre groupe. Celui-ci est le résultat d'une baisse de la production, liée notamment à la corrosion sous contrainte, découverte dans ma circonscription, à Civaux.
À combien évaluez-vous aujourd'hui la capacité d'investissement d'EDF pour le développement des nouveaux réacteurs nucléaires ? En d'autres mots, quelle part, évidemment complétée par différents mécanismes, reposant sur l'État et les consommateurs, mécanismes qui seront arrêtés l'année prochaine, EDF pourra-t-elle prendre des 52 milliards d'euros de besoins estimés pour les six nouveaux réacteurs ? Quelle stratégie envisagez-vous pour la renforcer ?
Vous avez annoncé récemment une grande réorganisation interne : en quoi consistera-t-elle ? Comment s'inscrira-t-elle dans la perspective des nouvelles capacités nucléaires ? Face à ce chantier crucial, pouvez-vous nous en dire plus sur la stratégie établie pour attirer les meilleurs talents, dans le contexte d'un marché de l'emploi particulièrement tendu ?