Je poserai trois questions, politiques et non polémiques. La première, que vient de poser Mme Pollet, est de savoir si le Gouvernement a l'intention de rendre le SNU obligatoire et, si tel est le cas, avec quel budget et selon quel calendrier.
En deuxième lieu, si le SNU demeure facultatif, du moins pendant quelques années, comment le rendre plus incitatif pour les publics de jeunes qui en auraient le plus besoin – en particulier à ceux qui habitent les 300 quartiers prioritaires de la politique de la ville ? Pouvez-vous entreprendre quelque chose visant plus directement ces jeunes ?
Pour ce qui est enfin de l'articulation entre le SNU et le lycée, ne faudrait-il pas réfléchir à une convention entre le ministère de l'Éducation nationale et le vôtre qui permettrait que le SNU trouve sa place au mois de juin, qui est de toute façon un mois perdu – le ministre vient de le découvrir, mais c'est ainsi depuis trente ans ?