Le mot d'un sapeur-pompier encadrant le séjour organisé à Douai, qui expliquait judicieusement dans un journal local qu'à cet âge, les jeunes sont des éponges et que c'est le bon moment pour leur inculquer les valeurs et l'esprit de cohésion, est d'autant plus vrai après les violences que la France a connues dernièrement et auxquelles des mineurs ont participé. Le séjour, qui trouve un équilibre entre loisir et discipline, oblige les jeunes à se retrouver sur un pied d'égalité et semble faire naître des amitiés, des réflexions et des comportements jusqu'alors insoupçonnés chez certains, ce qui est une très bonne chose.
Cependant la physionomie du public accueilli manque de représentativité. En 2022, en effet, un tiers de ces jeunes avaient un parent issu d'une d'un corps en uniforme, alors que ces derniers ne représentent que 2 % de la population. Ne faudrait-il pas accélérer l'expérimentation ou la généralisation, afin que l'ensemble des jeunes se sentent concernés dès maintenant.
Enfin, combien de lycées se sont-ils portés volontaires pour cette initiative ?