L'actualité récente, avec les émeutes et leur lot de violences, nous démontre qu'une partie de notre jeunesse est complètement désœuvrée et, pour ainsi dire, perdue – la moitié des personnes interpellées étaient des mineurs. Quand l'autorité de l'État est quotidiennement attaquée et que nos valeurs communes sont bafouées, le SNU pourrait être un formidable outil de transmission des valeurs de la République et de l'amour de la France. Or son bilan est aujourd'hui contrasté, en ce qu'il est un peu à la frontière entre la colonie de vacances et le service militaire. Coûteux, mal encadré, il peine à trouver son public : avec un potentiel de 800 000 jeunes concernés chaque année, seuls 32 000 participants se sont lancés en 2022, avec un objectif annoncé de 50 000.
Comment comptez-vous transformer le SNU, qui tient plutôt aujourd'hui d'un stage accéléré de citoyenneté, en un projet plus ambitieux, plus sérieux et plus utile, pour que les jeunes retrouvent le goût de l'engagement au service de la France ?