Le groupe Les Républicains est évidemment très sensible aux sujets touchant la jeunesse, ainsi qu'à la transmission des valeurs de citoyenneté et de cohésion sociale qui sont celles du service national universel. Les événements récents montrent la nécessité d'apprendre à notre jeunesse à faire nation et de remobiliser autour de nos valeurs communes : le SNU pourrait en être l'un des moteurs. Dans ma circonscription de Seine-et-Marne, l'internat d'excellence de Sourdun a accueilli, cet été, deux séjours du SNU. Je me suis donc fait un devoir d'assister à leurs cérémonies de clôture, afin d'aller à la rencontre des jeunes Français, qui, pour la plupart d'entre eux, ont soif d'engagement bénévole.
À l'origine, le SNU a été créé pour favoriser le sentiment d'unité nationale autour des valeurs de citoyenneté, d'engagement et de cohésion sociale. Permettez-moi cependant, madame la secrétaire d'État, de vous faire part de mon étonnement sur deux points. Tout d'abord, lors des clôtures de séjour, j'ai pu constater qu'une certaine idéologie transparaissait dans les restitutions ou dans les présentations faites par les ateliers auxquels les jeunes avaient participé. La question qui en découle naturellement est donc simple : comment contrôlez-vous l'action des encadrants et des intervenants lors de ses séjours ? En discutant avec les volontaires, j'ai ensuite remarqué que nombre d'entre eux – souvent plutôt issus de la ruralité – venaient du même milieu social, alors que l'objectif est, comme vous l'avez indiqué, de favoriser le sentiment d'unité nationale, tant du rural que de l'urbain. Que comptez-vous faire pour favoriser une meilleure mixité sociale au sein des promotions du SNU ?