Vous l'avez dit, en 2019, le SNU a été déployé pour les jeunes âgés de 15 à 17 ans. Il se déroule en plusieurs phases : stage de cohésion, mission d'intérêt général et engagement citoyen, au-delà de trois mois. Cette phase a ses propres objectifs et permet aux jeunes de développer des compétences telles que le travail d'équipe, le sens des responsabilités et la solidarité. Les perspectives offertes par le SNU sont nombreuses. Celui-ci permet d'abord aux jeunes de découvrir de nouveaux horizons, de développer leur esprit critique, mais aussi de favoriser leur insertion professionnelle en leur offrant des formations et des stages en lien avec leurs projets d'avenir. Il permet de redonner un cap et du sens à l'avenir de la jeunesse.
Cependant des défis se posent à lui : certains jeunes peuvent ne pas être motivés par le programme qu'il propose, le voir comme une contrainte. Afin de susciter leur engagement, vous avez notamment annoncé le lancement du dispositif « classes engagées », qui permet aux jeunes de réaliser le stage de cohésion sur des périodes scolaires. Par ailleurs, la mixité sociale au sein des groupes peut être difficile à atteindre.
Malgré ces défis le SNU a connu, depuis sa mise en place, des avancées significatives : de plus en plus de jeunes y participent chaque année – près de 50 000 y ont déjà pris part depuis sa création –, ce qui témoigne d'un intérêt croissant pour le programme. Les retours sont globalement positifs et soulignent l'importance de cette expérience dans le développement personnel des jeunes, leur ouverture d'esprit et leur engagement citoyen : j'ai pu le vérifier auprès du centre de mon département d'Indre-et-Loire.
Pouvez-vous nous donner les perspectives d'évolution envisagées pour le SNU, en plus du dispositif « classes engagées » ? Comment favoriser l'engagement des jeunes issus de tous nos territoires et qui sont parfois en quête de sens, et ce au-delà même du SNU qui n'est pas obligatoire ?