Je souhaite compléter l'intervention de M. Califer. Nous constatons bien la logique des Corom, qui consiste à susciter un effort réciproque de l'État et des collectivités locales. Derrière cet effort se niche l'idée que les collectivités ne peuvent plus investir, notamment dans les travaux publics, compte tenu des impayés importants. Les Corom doivent donc leur servir à éponger une grande partie de ces derniers.
Ne faudrait-il pas non plus se pencher sur la notion d'affacturage ? En effet, si tout l'effort est centré sur le rétablissement des comptes, qui est certes une nécessité, nous nous orientons vers une période blanche en matière d'investissements des collectivités locales.