Pouvons-nous revenir sur les Corom ? Comment mesurez-vous leur efficacité ? Pensez-vous que les efforts demandés aux exécutifs locaux sont compatibles avec la libre administration des collectivités locales ? Que penseriez-vous si on l'étendait aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), qui eux aussi ont en charge la dynamique de développement et qui sont en difficulté réelle ? Sur le territoire de la Guadeloupe, l'EPCI Cap Excellence bénéficie de toutes les recettes et fonctionne très bien ; mais les autres sont structurellement en difficulté.
Ensuite, concernant l'exécution des financements de l'État, au moins 2 milliards ne seraient selon vous pas exécutés et constitueraient un reste à payer. Cela pose quelques difficultés, ne serait-ce que pour permettre à une économie de fonctionner et tenter d'endiguer le chômage. Est-ce une dynamique subie par l'État ou n'y a-t-il pas une forme d'insincérité ? Le logement pose également problème, mais je constate que les normes sont trop abondantes et que les bailleurs sont obligés de consacrer beaucoup de temps à leurs montages, qu'il s'agisse des défiscalisations ou des emprunts. En outre, le foncier n'a pas le même prix selon les territoires.