Je vous remercie de nous avoir présenté ce rapport. Dans vos recommandations, vous insistez sur le caractère encore très insuffisant de la formation des médecins généralistes aux soins palliatifs. Vous indiquez notamment en page 74 de votre rapport que ce n'est qu'à l'issue de leur spécialité, au cours du troisième cycle seulement, que les étudiants en médecine peuvent suivre une formation spécifique transversale soins palliatifs avec une attractivité très faible, puisque vous mentionnez que sur les 107 places ouvertes en 2022, seules 60 ont été effectivement pourvues, et qu'entre 2019 et 2022, seulement 191 étudiants en France ont été formés.
Avez-vous interrogé des médecins, des associations de médecins, des syndicats de médecins ou le conseil de l'Ordre sur les raisons de ce désintérêt ? Celui-ci est préoccupant quand on sait que le médecin généraliste est justement le pivot de toutes les politiques publiques de médecine. Si les étudiants s'en désintéressent, nous comprenons mieux l'absence de culture de soins palliatifs que vous souligniez.