Je vous remercie de ce rapport très clair, y compris dans les éléments de diagnostic et éventuellement de traitement. Vous y soulignez le problème de gouvernance, de pilotage, d'organisation administrative, de communication, ce qu'il est possible de retrouver dans de nombreuses politiques publiques et en particulier celle des personnes âgées. Nous ne sommes pas particulièrement surpris du diagnostic. Ceci est le témoin d'une volonté politique peut-être insuffisante, d'une mobilisation des acteurs et de la société elle-même qui reste insuffisante au regard des besoins, qui seront en augmentation nette ainsi que vous le soulignez. Néanmoins, vous indiquez également que de 2018 à 2021, l'hospitalisation à domicile a augmenté de 30 %, ce qui est somme toute satisfaisant. Certains argumentent que le développement des soins palliatifs devait précéder la loi sur la fin de vie. Nous sommes nombreux à penser qu'au contraire, les deux doivent aller de concert, la seconde étant un aiguillon nécessaire au développement des soins palliatifs.
Je ne suis pas certaine que si la loi sur la fin de vie n'avait pas été annoncée, nous serions aujourd'hui en train d'échanger sur les soins palliatifs. Votre rapport met en évidence les carences qui doivent être corrigées. Comment voyez-vous cette gouvernance ? À qui pourrait-elle être confiée, y compris dans une organisation administrative et politique ? Le volet administratif du développement des soins palliatifs n'est peut-être pas votre sujet mais sera le nôtre.